Il faut deviner le peintre pour comprendre l’image », écrit Friedrich Nietzsche. Cette formule élégante cache l’obsession de toute liberté d’artiste. « J’aime que certains n’aiment pas mes tableaux », dit Kaza. Manière de laisser la liberté au regard. L’auteur, installé près de Charmes, cherche à capter la beauté dans des formes inhabituelles ou cachées.
Re- marqué récemment en Suisse, Kaza, poursuit une recherche picturale qui alterne l’abstrait et le figuratif. Quand on sait l’homme très attentif à son entourage, on suit le chemin de ses compositions. Son élan vers la peinture, nourri dès l’enfance, rencontre aujourd’hui l’âge de la maturité. En mariant acrylique, huile, toile et bois, en alternant couteau et pinceau, en fusionnant chaleur et obscurité des tons, Kaza laisse deviner une pudeur et une générosité pétillantes.
Pour le comprendre, laissez-vous aller.
Laurent Watrin